PSK/ACM en bref

La méthode PSK/ACM© est fondée sur notre analyse et notre expérience terrain et pourra être utilisée pour toutes sortes de gestion des risques naturels.

Pourquoi?

Valideriez-vous un projet sans connaître sa faisabilité technique, ses risques économiques et en étant dans l’ignorance de son exposition aux risques naturels ?

L’évaluation de l’exposition globale au risque d’un projet et en conséquence les prises de décisions, sont conditionnées par deux problèmes majeurs :

  • La qualité de l’information, en raison de la complexité induite par l’analyse de la combinaison de contraintes : naturelles, technologiques et économiques,
  • Les problèmes méthodologiques, pour surmonter les incertitudes des analyses et bien préparer les plans de gestion du risque.
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Une revue rapide des 3 domaines de l’analyse de risque :

  • L’analyse des risques technologiques : depuis la fin de la 2ème guerre mondiale elle a bénéficié des progrès réalisés en assurance qualité. Les techniques de modélisation des systèmes industriels, les innovations méthodologiques et le développement de la performance des outils informatiques, auront aussi participé à sa fiabilité.
    Tous ces progrès auront contribués à ce que l’analyse de risque technologique soit d’excellente qualité. Nous pouvons dire que cette partie de l’analyse du risque est aujourd’hui la plus accomplie.
  • L’analyse de risque économique pour la rentabilité nette du projet, sera dépendante de la qualité de l’information sur les risques naturels et technologiques, c’est une première observation. Deuxièmement, si les risques naturels présentent un potentiel de risque catastrophique, la stratégie de transfert de risque, au moyen d’assurances, de véhicules financiers ou bien de tiers, peut rapidement atteindre ses limites. Des responsabilités imprescriptibles comme par exemple : le principe pollueur payeur, ou bien la destruction potentielle de la valeur du projet, peuvent complétement détruire ces défenses.
    Malgré que ces méthodes d’analyse de risques économiques soient éprouvées, nous pouvons penser qu’à partir d’informations sur les risques naturels incertaines, réaliser un bon travail d’analyse de risque économique sera un exercice difficile aux résultats incertains.
  • L’analyse et la gestion du risque naturel est probablement le secteur qui présente le plus faible contenu méthodologique. Les analyses de risques environnementales travaillent habituellement la toxicité ou bien la sensibilité aux pollutions. Malgré tout, l’analyse de causes pourra souvent démontrer que des conditions critiques naturelles peuvent induire des accidents graves (par ex. les marées noires). Lorsqu’ils sont étudiés, les risques naturels sont surtout décrits (souvent avec toute leur complexité) et cartographiés, parfois modélisés et comparés en utilisant une expertise locale et très spécialisée. Également, l’analyse des risques naturels n’est pratiquement jamais réalisée avec l’aide d’une méthodologie destinée à produire les éléments nécessaire à la gestion du risque. Peu de personnes utilisent les résultats de stress tests basés sur des scénarios de variation de la fragilité du système (fragilité qui elle-même est une fonction du stress imposé par les niveaux de la menace). Également, peu de spécialistes utilisent la délivrabilité et la cinétique de l’aléa, malgré qu’ils soient les paramètres clefs de la gestion de risques naturels.

Quoi?

Nous avons voulu construire une méthode globale destinée à l’assistance projet. Elle intègrera dans une suite l’analyse et la gestion du risque naturel : c’est la méthode PSK/ACM.

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Les objectifs remarquables de cette méthode sont :

  • Donner un cadre méthodologique formel qui facilitera la « revue des pairs », les audits,
  • Caractériser formellement les risques résiduels,
  • Se préparer à la gestion/réduction de ces risques pour travailler à la continuité du service sur le cours de la vie du projet.

En utilisant cette méthode, nous pensons que les risques naturels présentés sous la forme de scenarios d’évolution cohérents, seront plus explicites que des résultats d’analyses combinatoires complexes aux modèles probabilistes souvent difficile à vérifier.

En résumé, la méthode PSK est l’étude de :

  • La Potentialité du risque est analysée, vérifiée, calibrée et pour finir estimée.
  • La Sévérité du risque est présentée sous la forme de scénarios qui seront fonction des différents niveaux d’intensité de la menace et des impacts effectifs rapportés aux différents niveaux de fragilité du sujet analysé.
  • La Cinétique (Kinetic) est évaluée même si elle est incertaine. Faire l’effort de placer le risque sur une échelle temporelle est l’exercice, qui aidera fortement la prise de décision. C’est aussi bien préparer les conditions de maitrise et de gestion des risques résiduels.

En préalable à la gestion de projet, l’analyse de risques naturels PSK aura livré suffisamment d’information de qualité, pour prendre les premières et les meilleures décisions possibles :

  • Eviter (Avoid) de mettre en œuvre tout ou partie du projet, si le cadre naturel récepteur est jugé trop risqué.
  • Contenir, endiguer (Contain) les risques naturels au moyen d’une solution qui sera efficace techniquement et économiquement.
  • Réduire, traiter (Mitigate) et se préparer aux risques résiduels, tels qu’ils auront été définis après la phase Contain, selon des scénarios déjà établis et toujours réactualisés, pour permettre la durabilité du projet.

Où?
Pour travailler un milieu naturel, la première difficulté sera la délimitation du champ de l’étude selon la localisation du projet, pour contraindre l’analyse de risque dans des limites raisonnables.
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Le problème principal de l’analyste sera l’obtention des données utiles et de qualité pour son étude. Un dépistage préalable des risques naturels l’aidera dans cette recherche de données.
Le champ de l’étude sera idéalement déterminé de façon conjointe par le responsable projet et l’analyste de risque.
Un conseil simple pour la réussite de cette tâche : travailler précisément le « contexte des causes » pour ensuite prédire avec expertise le « contexte des conséquences ».

Comment?
Pour réussir la gestion et le développement du projet, les autres risques environnementaux liés à la vie économique du projet ne sont pas oubliés. Nous favorisons l’intégration des analyses des risques qui seront ajustées aux spécificités et aux différentes caractéristiques juridiques et administratives du monde.
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Outre la faisabilité et la durabilité du projet, il existe d’autres risques opérationnels. Enterprise Risk Management (ERM) et ISO 310xxx, sont des normes focalisées sur l’efficacité (moyens, logistique, rôles et responsabilités), la protection et la résilience des entreprises. Parce que la gestion efficace des risques en entreprise (= prendre les bonnes décisions) est très dépendante de bonnes informations et aussi, parce que les impacts des risques environnementaux peuvent avoir des conséquences très critiques, nous pensons que PSK/ACM est une méthode utile en raison de son caractère systématique et auditable et aussi parce qu’elle est orientée vers la préparation des risques opérationnels. Elle sera bénéfique et complémentaire aux méthodes conventionnelles de gestion des risques d’entreprise.

Qui?
Une bonne analyse de risque nécessite des personnes compétentes, une méthodologie complète et rationnelle et aussi…
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Une bonne méthode est nécessaire mais ce ne sera pas la condition suffisante pour garantir une bonne estimation de risques. Au-delà des compétences, il y aura toujours l’écueil principal de la qualité des informations utilisées en entrée d’analyse.
Nous savons tous qu’obtenir de l’information de qualité a un coût, mais disons-le clairement : pourquoi vouloir produire une analyse peu couteuse et incertaine ? Même réalisée avec la meilleure expertise, cette analyse incertaine pourra avoir comme conséquences, de mauvaises décisions ou bien elle pourra conduire à l’abandon d’un bon projet, profitable. La capacité de mener avec méthode une analyse de risque et aussi le contrôle quantité/qualité/fiabilité de l’information à traiter seront deux compétences nécessaires à l’analyste de risques naturels.

Finalement,
Nous pouvons résumer cette méthode intégrée par de simples mots :
Pour rechercher les meilleures conditions de l’optimisation d’un projet durable, PSK a pour objectif de favoriser le meilleur traitement possible de l’information sur les risques naturels et ACM de fournir la meilleure méthode d’aide à la décision, avant, pendant et après la mise en œuvre du projet.

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